jeudi 7 juin 2012

La boucle du voyage



6 et 7 juin, il fait légèrement ennuagé et il annonce quelques averse de pluie. Pour la suite de Paris, d’autres incontournables ont été visités. Certains se sont promenés dans le cimetière du Père-Lachaise, qui tient son nom du jésuite qui était responsable de l’hospice du site. La nécropole française comporte 300 kilomètres de sentiers. Cet endroit a commencé par être un petit cimetière de quartier. Napoléon y fit mettre les dépouilles de Molière et de Lafontaine, bien qu’il n’y soit plus aujourd’hui, afin de le populariser. En plus de contenir des tombeaux et des cryptes impressionnantes, il contient aussi les dépouilles de plusieurs personnalités telles qu’Édith Piaf, Frédéric Chopin, Oscar Wilde, ainsi que le célèbre Jim Morisson. L’un des faits intéressants de ce site, est qu’il en revient aux familles des défunts d’entretenir les tombes. Par contre, si celles-ci deviennent trop endommagées par manque de soins, elles sont remplacées par de nouvelles et les ossements sont placés dans une fosse commune au-dessus de laquelle se retrouve un coin pour faire des pique-niques. On peut aussi y trouver des monuments marquants en l’honneur des victimes de l’holocauste.

Le cimetière du Père-Lachaise
Par la suite, les catacombes furent l’une des destinations très prisées. L’attrait glauque et macabre de ce lieu de sépulture ne se résume pourtant pas aux clichés habituels des récits moyenâgeux. En effet, les catacombes de Paris en tapissent le sous-sol sur 300 kilomètres. À l’origine, ce réseau sous-terrain était plutôt le théâtre d’une vaste opération d’excavation. Le site fut pourtant fermé suite à l’effondrement d‘une voûte ayant coûté la vie à de nombreux travailleurs. Le débordement des sites funéraires parisiens mena à l’apparition de nombreux charniers humains à ciel ouvert porteur de maladies. On entreprit donc de se débarrasser des cadavres dans les catacombes, qui furent plus tard disposées pour en faire un site visuellement impressionnant. Il était intéressant de comparer le parcours de vie de la pierre brute à la pierre taillée, comparativement aux cadavres humains qui retournaient à l’état de composites bouclant ainsi la boucle de l’existence.    
L'exposition des crânes dans les catacombes

L'un des corridors dans les catacombes

Une partie du groupe est allée en direction du somptueux et très populaire château de Versaille, qui a abrité les rois Louis XIIV, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI et Marie Antoinnette. La visite comprenait les principales pièces du château, dont la chambre du Roi-Soleil, celle de Marie Antoinnette, le palais des glaces, les pièces de parades, divers salons, les salles de réception, la chapelle, mais surtout les grandioses jardins. Pour la plupart, le clou du spectacle était le palais des glaces. Carolanne s’est sentie comme une princesse dans son château. 

L'entrée pour le château de Versaille
Pour la dernière journée, certaines personnes ont fait du «shopping» et d’autres ont visité le célèbre Musée du Louvre. Les quelques heures passées dans ce musée n’ont pas sufi pour réellement apprécier l’ampleur de la beauté de ces lieux. 

Visite du Louvre



Pour terminer notre périple, nous nous sommes tous réunis dans un restaurant italien afin de clore notre extraordinaire séjour en France. Quelques discours émouvants ont été prononcés... 


Dans les heures qui suivent, nous nous apprêtons à nous rendre à l’aéroport Charles-de-Gaulle pour un retour sur le nouveau continent.

Nous tenons sincèrement à vous remercier, vous qui nous avez lu assidument, ainsi que nos commanditaires et tous les intervenants de l’organisation qui, à votre façon, avez su être des contributeurs significatifs à notre réussite académique, comportementale et éducationnelle. 
Ainsi, il était une fois un voyage, il était une fois un voyage pédagogique, il était une fois un voyage TPQA pédagogique, et bien voilà c’est fait!
P.S. Nous souhaitons ne pas oublier le soutien psychologique de cette mouche qui nous a suivi dans tous nos déplacements collectifs. On soupçonne cette mouche d’être  à la solde d’un espion qu’il nous reste à découvrir...
Le groupe TPQA France 2012

Des montagnes à l‘Île!



Un petit moment de détente avant Paris
5 juin 2012, le réveil sonne à 4h30, le soleil n’est pas encore levé et il fait 2°C au réveil. Bien emmitouflés dans nos sacs de couchage, après une nuit, courte, fraîche, humide et «odorante» (presque en atmosphère modifié) pour tous, bruit de fond à l’appui, nous nous apprêtons à redescendre les alpages montés la veille. On entame la journée avec un petit déjeuner bien rempli, incluant du fromage Gruyère AOC, du pain, café, Quick, etc. Nous entamons notre descente dès 5h30 et le thermomètre a grimpé, indiquant maintenant 11°C. Le plaisir de la descente a été amplifié grâce à notre hôte qui a eu la gentillesse d’apporter nos bagages avec son tracteur jusqu’au point de rencontre pour l’autobus. Ceci a permis d’alléger le pas pour cette marche de 45 min. Notre escapade en Suisse a pris fin avec notre embarquement dans le TGV pour Paris. Le voyage a été plutôt calme, car nous étions tous fatigués de la veillée festive. Rendue à Paris, l'auberge Woodstock nous attendait dans l’arrondissement Montmartre. Après quelques directives, nous nous sommes séparés afin de visiter les attractions et les lieux touristiques de Paris. Certains sont partis visiter les sites classiques tels le Louvre, la tour Eiffel, l'Arc de triomphe, les Champs Élysées, l'Opéra, etc. Pour certains, l’aventure s’en est suivis d'un repas gastronomique et pour d’autres le repas a été composé de burgers «gastronomiques» du restaurant Quick.
En soirée, nous nous sommes, en majorité, reposés tôt afin d'être prêts pour un lendemain prometteur, alors que les autres ont profité de leur soirée à Paris pour y découvrir la vie nocturne.
Pour demain la météo semble nous orienter vers des activités intérieures.
P.S. Pour certains, des liens cachés se sont révélés devant la tour Eiffel pendant qu’elle scintillait.
Stéphanie Henderson et Élisabeth Van Bever 


La tour qui pétille de nuit!

mardi 5 juin 2012

Découverte d'un chalet d'alpages!

Chalet le Suchet sur le flanc de sa montagne


Aujourd'hui 4 juin, départ d'ENILBIO de Poligny à 6 h 30 en route vers la gare. La température était fraîche et le ciel était légèrement nuageux, même un peu pluvieux. Après avoir pris trois différents trains, nous sommes enfin arrivés dans la magnifique ville de Lausanne, en Suisse vers 11 h 45. C'est donc avec un dîner très rapide que nous avons été trouver l'autobus qui nous attendait pour nous amener à la montagne où nous attendait notre ascencion. Cette ascencion en question fût d'une durée entre 1 h et 1 h 30. Cette «petite» randonnée dans les bois était de 5 km. Les plus téméraires du groupe ont emprunté un petit chemin de terre où les vaches avaient laissé quelques petits cadeaux lors de leur passage. D'autres ont aussi emprunté ce chemin, mais ont rapidement rebroussé chemin lorsqu'ils ont constaté l'ampleur du défi que cela comportait de plus. Cela fût un très bon exercice physique pour nos mollets et pour le dos... Malgré les difficultés, nous étions tout de même très contents de pouvoir admirer le magnifique paysage qui nous attendait tout en haut de cette montagne de 1588 mètres d'altitude. Après s'être installés, nous avons pu manger un excellent souper qui était de la fondue au fromage suisse avec du vin de la Suisse et pour dessert, une délicieuse meringue nappée de crème chantilly. À la suite du repas, la propriétaire des lieux nous a offert un petit verre d'alcool qui mélangeait du vin de la Suisse avec de petites myrtilles alcoolisées. C'était très bon ! Par la suite, plusieurs d'entre nous sont allés se coucher, puisque nous étions très fatigués de notre journée, alors que d'autres ont continué de jouer au jeu, Quelques arpents de pièges. La nuit fût très froide, au maximum 2°C.

C'est donc avec une courte nuit de sommeil que demain nous nous rendrons à Paris.

P.S : Lentement, mais sûrement nous sommes arrivées les dernières au sommet de cette très haute montagne.

P.P.S : Nous avons appris en Suisse que les gens disent septente au lieu de dire soixante-dix.


Brigitte Dusseault et Julianne Galipeau

Des personnes ont profité de la vue panoramique du terrain du Suchet 

Un petit toast pour célébrer notre arrivée au Suchet après notre grande marche avec nos sacs à dos


Après une courte nuit pour beaucoup d'entre-nous, une sieste dans le TGV s'imposait.

lundi 4 juin 2012

Suite de l'histoire du Jura

Abbaye de Baume-Les-Messieurs
 Jour 11

Aujourd'hui, le 3 juin à Poligny, il fait 20°C, une température plutôt maussade avec des précipitations légères. Nous avons commencé la journée en visitant une abbaye clunisienne, située à Baume-Les-Messieurs. C'est une abbaye avec une architecture faste et riche, de style toute à fait clunisienne. Les clunisiens étaient l'antithèse des cisterciens. Elle fût construite lors du sixième siècle et la cellule ecclésiastique de la famille des bénédictins fût inaugurée en 909 par l'Abbé Bernot. Notre guide était une historienne archéologue prénommée Anne-Marie, sa compétence en la matière était impeccable. L'abbaye possède un des plus beaux tryptique du monde, c'est aussi un des plus fameux. Il vient de Gand et il dénote la vie de Jésus en intégrant des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament. Il faut aussi ajouter que c'était la deuxième vie du site puisqu'on venait de trouver des vestiges de l'ère mérovingienne, des vitraux datant de l'ère romane, post gallo-romaine. On se situe autour de 600 ans après Jésus-Christ et ses vitraux seraient les plus vieux jamais découverts jusqu'à présent. Comme la majorité des sites ecclésiastiques français, l'abbaye a été pillée et vendue soit à l'État ou à des mécènes privés après la Révolution française en 1791. Alors, une partie du site était inaccessible. Enfin, en 1849, Prospère Mérimé a classé le site  bâtiment historique français. Bref, l'abbaye était d'une beauté spectaculaire et le décor dans lequel elle gît est fantasmagorique, au creux d'une vallée intérieure, entourée de hautes falaises jurassiques.

Par la suite, nous avons continué notre périple en visitant les grottes de l'abbaye, situées à une distance de 2,5 kilomètres du bâtiment lui-même. La visite a été effectuée par une guide experte dans l'ère jurassique. La vue était à couper le souffle avec des falaises à multiples couches calcaires et d'une chute envahie par des lichens verdoyants. Pour pénétrer dans la grotte, il a fallu longer un chemin entre la falaise et la cascade. L'intérieur est un chemin aller simple de 600 mètres de long et il nous amène à 120 mètres de profondeur en dessous de la formation rocheuse. Il y a une petite rivière qui fait de la résurgence en surface, cette rivière est alimentée par le Dard, un autre affluent. Lors des crues, la caverne est inondée et la rivière de la caverne peut atteindre un débit de 11 mètres cubes par seconde. La hauteur des salles de la caverne varie de 20 mètres à 80 mètres et elles sont un sanctuaire pour des chauves-souris insectivores. Le site est protégé par les lois européennes environnementales. La caverne fut découverte en 1893 par Alfred Édouard Martel, il a réalisé la première topographie de la grotte et des visites touristiques ont été établies à partir de 1904. La température ambiante est toujours constante, à 11°C. On observe une excellente acoustique naturelle due à la formation et à l'érosion des salles. La guide a fait jouer de la musique et on a pu apprécier l'écho des salles de la caverne. Enfin, les formations créées par l'érosion de l'eau sur la roche de type calcaire créent une diversité étonnante de stalactites et de stalagmites et aussi des formes diverses qui font travailler l'imaginaire des visiteurs.

Pour terminer notre excursion, nous avons été visiter la maison natale de Louis Pasteur qui a été convertie en musée en son honneur. Cette maison se situe à Dole et fût inaugurée par Pasteur de son vivant, chose rare pour notre époque. Il n'a pas vécu longtemps dans cette demeure puisqu'il n'y a vécu que 2 ans et demi. Cette attraction attire environ 9000 visiteurs par année et est guidée par un homme passionné. Durant la visite, nous avons appris que Louis Pasteur était d'abord intéressé par l'art et la littérature avant de plonger dans le monde de la science. Son parcours sinueux vers la chimie et la physique l'amena à travailler dans le domaine de la cristallographie. Il y fit sa première grande découverte sur l'effet de la diversion de la lumière sur les cristaux. Ensuite, il fût sollicité à travailler sur la stabilisation des produits alimentaires, dont le vin. En effet, il travailla sur les principales "maladies" du vin à cette époque soit l'amertume, l'acidification, la brouille et la cassure du vin. Ces travaux lui permirent de s'initier au monde de la microbiologie, qui, à cette époque, était à ses balbutiements. Grâce à ses découvertes sur le monde microscopique, il élabora le principe de la pasteurisation qui porte son nom. De fil en aiguille, il devint plus célèbre dans le monde scientifique contemporain et s'intéressa à la génération spontanée. Grâce à une expérience brillamment exécutée, il anéantira l'idée générale qui consiste au fait que la vie avait la faculté d'apparaître par elle-même dans un substrat stérile. Enfin, et non le moindre, de façon fortuite, il découvrit le principe du vaccin. Cette découverte permit ainsi de guérir la maladie du charbon qui touchait le bétail. Du même coup,  il développa le vaccin contre la rage, ce qui le rendit encore plus célèbre au niveau international.

Il est maintenant temps d'aller faire nos bagages, car une grosse journée nous attend demain. En effet, nous traverserons la frontière en direction de la Suisse où nous séjournerons une trentaine d'heures. À demain.

Georges Fournier et Pier-Luc Poissant



La cascade à côté de la grotte



samedi 2 juin 2012

Sur la route des parfums jurassiens



Dégustation dans les salles de fermentation


2 juin 2012, il fait 24 °C et le ciel est dégagé. Par cette belle journée, nous avons d'abord pris l'autobus de ville en direction de Passenans afin de découvrir le vignoble Domaine Grand. Sébastien, le vigneron, nous a accueillis afin de nous faire connaître les lieux. Tout d'abord, il nous a fait une brève description de l'origine de ceux-ci. Ainsi, nous avons découvert que le vignoble familial a été fondé en 1692. De plus, cette entreprise a fait construire en 1985 un nouveau bâtiment afin d'optimiser la fonctionnalité des lieux et  d'augmenter l'espace nécessaire à sa production. Ce vignoble possède 24 hectares de vignes et fait la fabrication d'environ 120 000 bouteilles par an dont 20 % sont exportées à l'étranger.  L'entreprise fait la majorité de la maturation du vin en fût de chêne dans l'une des plus vieilles caves du Jura, ayant été construite en 1500.  

Ensuite, il nous a expliqué le procédé de fabrication de plusieurs variétés de vin telles que le Macvin, le vin de paille et le vin jaune. D'un point de vue technique, les trois vins sont fabriqués différemment du vin traditionnel.

Pour le Macvin, le marc est distillé puis mis en fût pour 18 mois. Suite à ce vieillissement, il est assemblé avec du jus de raisin des vendanges de l'année en cours. Le mélange est mis en fût pour subir une maturation de trois ans avant sa vente finale.

Pour le vin de paille, il est fabriqué avec les meilleures grappes de Chardonnay qui sont cueillies lors des vendanges. Ensuite, les grappes sont séchées sur des claies de bois pendant 6 à 7 mois entraînant donc la surmaturation et la concentration en sucre des raisins par la déshydratation.

Le vin jaune est fait de cépage Savagnin et vieilli pendant au moins six ans et trois mois en fût de chêne. On recherche une certaine oxydation, donc, lors de son vieillissement, il est entreposé dans un fût contenant une quantité d'oxygène plus élevée que lors de la vinification traditionnelle. Il est volontairement ensemencé avec une souche de levure spécifique afin qu'un voile se forme à la surface du vin limitant une surexposition à l'oxygène.  Il est important de mentionner que la réussite de ce vin est difficile à prédire. Effectivement, seulement 80 % de ce produit est une réussite.

À la fin de la visite, nous avons dégusté six variétés de vin, dont le vin de paille et le vin jaune. Pour plusieurs d'entre nous, il s'agissait d'une découverte de ces vins typiques du Jura. Les arômes prononcés de noisette et de sirop d'érable du vin jaune ont sans nul doute été appréciés par l'ensemble des étudiants. Effectivement, plusieurs d'entre nous ont commandé une bouteille afin de le faire découvrir à leurs amis et familles.

En après-midi, la majorité des étudiants ont fait une randonnée pédestre à Poligny. Ils ont donc profité du beau temps au sommet de la colline tout près de la croix de Dan.

P.S. Olivier a pu valider que les pantalons techniques de Luce étaient «Wine Proof»...

Diane Lessard et Gabriel Tétrault

Voici la cave à vin!


Salle de fermentation convertie en salle de dégustation
Vu de Poligny près de la croix de Dan 

Journée bière et fromage



La salle de production des pâtes pressées cuites et des pâtes pressées non-cuites 

1er juin 2012

    Après une soirée bien arrosée, nous sommes partis vers 8h30 en direction de Metabief,  se situant dans les régions plus montagneuses du Jura.  En ce début de journée nuageuse, mais néanmoins chaude, nous sommes allés visiter la Fromagerie du Mont d'Or. L'accueil chaleureux de M. Patrick Sancey-Richard nous a fortement enchanté. Il semblait très heureux d'accueillir des jeunes québecois s'intéressant à la transformation du lait. Il a d'abord commencé par nous expliquer la création de l'entreprise artisanale et familiale, qui a été créée en 1989 par la famille Sancey-Richard. Dans la fromagerie, on y trouve plusieurs types de fromage, tels que le Comté, le Morbier, le Mont d'Or, tous en lait cru et affinés sur place. Sachant maintenant l'historique de la compagnie, nous avons visité la salle de production du fromage Comté. Le lait provient de 11 producteurs, qui se situent tous à moins de 25 km de l'entreprise. Tel que discuté dans un message précédent, on nomme ce type d'entreprise «fruitière». Lors de la visite, nous avons appris qu'il faut 2400 litres de lait pour faire 6 meules de 40 kg de Comté. Ils fabriquent approximativement 4300 meules de Comté par an. Ils ne peuvent pas en faire plus dû au quota établi en 1983 par la filière Comté. Après avoir écouté un vidéo résumant les activités de l'entreprise, M. Patrick nous a expliqué que les fabrications vont au ryhtme des saisons. Il a même ajouté que le fromage est le fruit du mariage entre la flore microbienne et la composition du lait. Par exemple, si le lait est plus riche en gras et en protéine, notamment dû à l'alimentation et au climat, il va être utilisé pour fabriquer un type de fromage nécessitant beaucoup de matières grasses et de protéines. Ce qui mène à dire que les fromages ne goûtent pas toujours la même chose, dépendamment des saisons. Lors de la dégustation, nous nous sommes régalés! Ce cher monsieur est dévoué et passionné par son métier et son entreprise. Nous lui souhaitons une belle continuité!

La magnifique vue lors du pique-nique
Quoi de mieux après un avant-midi à la fromagerie qu'un bon pique-nique sur la plage avant de partir à la recherche de la meilleure bière apte à accompagner ledit fromage ? C'est donc dans cet esprit de découverte que nous avons visité la brasserie artisanale " La Rouget de Lisle" avec comme guide M. Thibault Labourier. Après avoir étudié et travaillé dans le domainde vinicole, il oeuvre maintenant comme brasseur de cette compagnie. L'usine, située à Bletterans, fût bâtie en 2003 et permis à la compagnie en expansion de commencer à fabriquer elle-même sa bière (elle sous-contractait la production de sa bière avant cela). À ce jour, elle compte environ une dizaine d'employés au total et produit environ 9000 hectolitres de bières par année. Bien évidemment réputée pour ses bières, la compagnie produit également une grande variété de produits comportant aussi bien de la frênette que de la bière de whisky à distiller ou encore des boissons gazeuses populaires (coca local, soda, etc...).  L'entreprise vend ses produits à quatre sociétés de distribution, qui veillent à acheminer la totalité des commandes aux clients par la suite. Une différence notable avec les brasseries du Québec est que les bouteilles utilisées ne portaient pas de consignes, dû à la grande diversité de contenants utilisés à travers le pays. Un autre point marquant est qu'il est hors de question d'utiliser du CO2 ajouté dans la préparation de leurs bières. En effet, une telle utilisation entraîne la formation de bulles de trop grande taille et une mousse instable. C'est donc les levures qui font tout le travail et créent une effervescence amenant du coup la texture appropriée et le col désiré. Comme vous l'aurez compris, "La Rouget de Lisle"  possède tout l'outillage, l'expérience et les moyens pour poursuivre leur ascension ne "fût"-ce que de l'espace manquant nécessaire au développement de la brasserie. La compagnie vient en effet de se doter d'un nouvel espace de rangement "transitoire" lors de leur production qui leur permet une meilleure logistique. Plusieurs projets sont prévus pour l'expansion de l'entreprise. Merci à M. Thibault de sa gentillesse,  sa patience et sa passion qu'il a su partager. Après toutes ces aventures, un bon souper s'imposait ! C'est donc grâce au dévouement des membres de l'équipe du vendredi que le spaghetti à la sauce royale fût servi et ce, malgré plusieurs ajustements\contraintes circonstantiels, considérant les conditions culinaires de l'environnement où nous nous trouvions. C'est donc dans le contentement général que tous se régalèrent pour notre premier souper communautaire à l'ENILBIO.
Sans aucun doute, nous pouvons affirmer que ce "fût" une très belle journée.

Les fermenteurs de l'usine de la Rouget de Lisle

Patrick nous expliquant l'entretien des fûts

PS: J'espère que ce rapport d'étonnement, comme le nomme si bien M. Patrick, lui plaira beaucoup!

Samedi, nous visiterons le Vignoble du Domaine Grand et pour le reste de la journée nous ferons du tourisme.

Andréanne Lemay et Billy Martin

jeudi 31 mai 2012

Tous au fort!!!!!!!!!




Le groupe dans l'entrée principale du Fort des Rousses
31 mai 2012, il fait 20°C et le ciel est plutôt nuageux comparativement aux jours précédents. Ce matin, après un léger oubli des lunchs pour le midi, nous sommes finalement partis de Poligny vers 8h15 pour la visite des caves d'affinage de Comtés Juraflore du Fort des rousses de Monsieur Jean-Charles Arnaud. Situé dans le parc naturel du Haut-Jura, cet ancien fort militaire, qui accueillait à l'époque 2500 hommes et autant de chevaux, a été converti en cave d'affinage en 1998. De plus, celui-ci possède une deuxième utilité, soit offrir un parcours aventure et évasion ainsi que des sentiers de ski de fond pour les amateurs de plein air. Ayant une superficie de 21 hectares, c'est la deuxième plus grande forteresse de France et on y retrouve aujourd'hui environ 80 000 fromages en affinage. L'entreprise Juraflore fondée en 1907 par Jules-Charles Arnaud en est aujourd'hui à sa troisième génération. Cette entreprise familiale affine 4 types de fromages AOP soit le Mont d'Or, le Comté, le Morbier et le bleu de Gex. Cependant, au fort, on n'affine que le Comté durant une période minimale de 12 mois. Durant notre visite, nous avons eu la chance de connaître l'historique du fort ainsi que d'y découvrir ses installations. Nous avons donc visité les caves d'affinage qui sont d'ailleurs très impressionnantes par rapport à leur dimension et à la quantité de fromages qu'elles contiennent. Par la suite, la présentation d'un cours vidéo nous a permis d'en apprendre davantage sur l'historique de l'entreprise ainsi que sur la façon dont ils s'y prennent pour faire l'affinage du Comté. Afin de terminer la visite en beauté, nous avons eu l'occasion de déguster 3 Comtés d'âges différents. Puis nous avons eu la chance de dîner sur place en faisant un pique-nique à l'extérieur avec les  boîtes à lunch que la cafétéria du lycée ENILBIO nous a gentiment préparées.
Sur le chemin du retour vers Poligny, nous sommes arrêtés aux gorges de Langouette afin d'y admirer le magnifique paysage. On pouvait y observer la gorge, les cascades et les marmites qui se sont formées par le temps. De retour sur Poligny,  l'après-midi est libre. Ce soir, le temps risque d'être à la fête, car aujourd'hui c'est l'anniversaire de Mario Béland l'un de nos professeurs accompagnateurs et organisateurs.

P.S. François et les chemins montagneux en autobus ne font pas bon ménage...
       
Demain visite de la fromagerie Mont-D'or et la brasserie Rouget de Lisle!

Merci encore pour vos commentaires, nous les lisons religieusement!

Cynthia Couture et Katherine Laroche

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Une toute petite partie des salles d'affinage du fort
La vue des Gorges de Langouette